par Cat Ebeling — coauteur de best-sellers : La Cuisine Brûleuse de Graisses,~ Le Top 101 des aliments qui combattent le vieillissement ~ Stoppez votre Diabète ~ La Vérité sur la Testostérone (*nouveau !!!)
Comment le glyphosate peut causer une sensibilité au gluten, vous rendre malade et plus dangereux que vous ne le pensez
Qu’est-ce que le glyphosate ?
Le glyphosate est l’ingrédient actif du trop bien connu herbicide appelé le « Roundup ». Le glyphosate a été breveté par Monsanto dans les années 1970, et introduit sur le marché de la consommation sous le nom de Roundup en 1974, et est devenu l’un des herbicides les plus vendus et les plus connus de nos jours. Son usage est répandu – non seulement il est utilisé sur les pelouses, mais aussi sur les terrains de golf, les cimetières, les parcs et les fermes. Le glyphosate est également devenu un des herbicides favoris des agriculteurs, qui l’utilisent pour tuer les mauvaises herbes qui poussent dans leurs cultures de blé, d’avoine, de maïs et de soja.
Malheureusement, son utilisation est maintenant répandue à travers le monde, il est fortement utilisé aussi en Europe, et dans d’autres pays à travers le monde. Depuis son introduction, le glyphosate est devenu l’un des herbicides les plus utilisés dans le monde.
En 1994, les cultures génétiquement modifiées ont été créées pour être « Prêtes pour le Roundup » et introduites comme étant tolérantes à ce produit chimique, de sorte que son action herbicide ne nuirait pas aux cultures agricoles, mais aurait un effet plus destructeur sur les mauvaises herbes et sur toutes les autres plantes dans le même champ. Le glyphosate qui était utilisé entre les rangées de cultures pour tuer seulement les mauvaises herbes, est maintenant arrosé abondamment sur les cultures résistantes à ce produit chimique toxique.
Un article récemment publié décrit l’utilisation croissante du glyphosate : 8,5 milliards de Kg ont été utilisées dans le monde depuis son introduction en 1974, mais 74 % de tout le glyphosate pulvérisé sur les cultures a été appliqué au cours des 10 dernières années sur le maïs et le soja OGM à mesure que ces cultures se développaient aux États-Unis et dans le monde.
Le glyphosate est largement utilisé sur les cultures non OGM pour accélérer les temps de récolte
Les agriculteurs ont souvent de la difficulté à faire sécher rapidement leurs céréales, comme le maïs, le blé et l’orge, particulièrement dans les climats plus humides. Ainsi, pour les cultures non OGM qui ne sont pas prêtes pour le Roundup, les entreprises agrochimiques ont eu l’idée de tuer la culture (avec du glyphosate) une à deux semaines avant la récolte pour accélérer le séchage du grain. Cette utilisation du glyphosate avant la récolte permet aux agriculteurs de récolter jusqu’à deux semaines plus tôt qu’ils ne le feraient normalement.
La dessiccation des cultures avec le glyphosate est maintenant une pratique très courante, le glyphosate étant maintenant vendu dans le monde entier par plus de 40 sociétés sous divers noms commerciaux. Les agriculteurs utilisent des quantités massives de glyphosate sur des cultures non OGM telles que le blé, l’avoine, le soja et autres, juste avant la récolte. Avec le blé et l’avoine, le glyphosate est utilisé pour dessécher un large éventail d’autres cultures, dont les lentilles, les pois, le soja, le maïs, le lin, le seigle, le triticale, le sarrasin, le millet, le canola, la betterave à sucre et la pomme de terre. Ces produits alimentaires sont essentiellement baignent dans le glyphosate seulement quelques semaines avant la récolte, ce qui signifie des niveaux encore plus élevés de glyphosate qui persistent une fois que ces cultures sont récoltées.
Glyphosate et graves problèmes de santé
A l’origine considéré comme « sûr » et inoffensif – comme le montre une étude réalisée en 2000, publiée dans le Journal of Regulatory Toxicology and Pharmacology, Monsanto, et le ministère de l’Agriculture des États-Unis, ainsi que la FDA, avec un manque évident de préoccupation du gouvernement.
Des études plus récentes ont montré que le glyphosate est non seulement un produit chimique dangereux qui a envahi tout notre système alimentaire, mais est aussi lié à l’autisme, les lymphomes non hodgkiniens, les allergies alimentaires graves (y compris la maladie cœliaque), la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, Alzheimer, l’obésité, les problèmes de reproduction et les problèmes de foie.
Les scientifiques du monde entier ont passé en revue les recherches négatives sur le glyphosate, et ont fait un examen encore plus sérieux depuis que l’Agence internationale de la recherche sur le cancer (IARC) a classé l’herbicide comme cancérogène probable en 2015.
En outre, le CIRC a également déclaré : « Le glyphosate a également causé des dommages à l’ADN et aux chromosomes dans les cellules humaines… une étude chez les résidents d’une communauté a montré des augmentations des marqueurs sanguins, et des dommages chromosomiques (micronoyaux) après pulvérisation de glyphosate à proximité. Dix-sept éminent experts en cancérologie du CIRC ont déclenché une tempête quand ils ont classé le glyphosate dans la catégorie 2A « cancérogène probable pour l’homme ».
En 2016, l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) devait évaluer le risque du glyphosate afin de déterminer si l’utilisation future devait être limitée, mais elle a été reportée, en partie à cause des pressions exercées par l’industrie agrochimique.
Plus de trois douzaines de poursuites ont été intentées en Californie contre Monsanto par des personnes affirmant que le Roundup leur avait donné un lymphome non hodgkinien, les autorités européennes et américaines évaluent le produit chimique pour une utilisation continue.
Les problèmes de santé croissants qui sont maintenant liés au glyphosate sont très probablement causés par l’augmentation massive de son utilisation, en particulier en raison de l’escalade de la pratique de la dessiccation des cultures céréalières, juste avant la récolte.
Le glyphosate tue les bactéries bénéfiques dans l’intestin
Cette étude récente montre la connexion du glyphosate avec la perturbation des bactéries intestinales clés, altérant les enzymes qui sont essentielles à la détoxification du corps et causant des carences en vitamines A et D3, et altérant la capacité de l’organisme à produire la bile, une substance clé dans la digestion des graisses.
Le glyphosate se lie également au fer, au cobalt, au molybdène, au cuivre et à d’autres minéraux essentiels dans le corps, ce qui crée de graves déficiences. D’autres déficiences en acides aminés ont été associées à la fois à la maladie cœliaque et à l’exposition au glyphosate. Et, il est maintenant reconnu que le glyphosate cause des perturbations extrêmes dans les microbes bénéfiques importants dans notre tube digestif, permettant la prolifération de pathogènes nocifs.
Le Dr Seneff, Ph.D., un scientifique et chercheur mondialement reconnu du MIT, pense que le gluten se lie au glyphosate dans le système digestif, créant une substance hautement allergisante à laquelle les gens réagissent. La même chose s’applique au maïs, au soja, aux noix et aux arachides pulvérisées avec du glyphosate. L’action même de pulvériser des cultures avec du glyphosate crée une substance hautement allergène. Le glyphosate tue également les bactéries bénéfiques importantes pour la digestion du blé et d’autres céréales. Cela inclut les bactéries bifido et les bactéries lactobaccillus. Le glyphosate perturbe également une voie critique dans les plantes, détruisant trois de leurs acides aminés essentiels qui aident notre corps à créer de la sérotonine. Les carences en sérotonine mènent à l’anxiété, à la dépression, au comportement violent et à d’autres maladies mentales. Le glyphosate épuise également la tyrosine du corps, un nutriment essentiel nécessaire pour la fabrication d’hormones thyroïdiennes. En conséquence, les problèmes thyroïdiens augmentent, et se manifestent souvent par des problèmes d’hypothyroïdie, ou de maladie auto-immune de Hashimoto. De plus, le glyphosate interfère avec l’activation de la vitamine D dans le foie, en inhibant les enzymes du cytochrome P450, créant une foule d’autres problèmes liés à la carence en vitamine D.
Selon le Dr Seneff, « … la plupart des maladies et états associés à un régime occidental, notamment les troubles gastro-intestinaux, l’obésité, le diabète, les maladies cardiaques, la dépression, l’autisme, l’infertilité, le cancer et la maladie d’Alzheimer… prennent leur origine d’une combinaison de dysbiose intestinale, d’altération du transport du sulfate et de la suppression de l’activité des divers membres de la famille des enzymes du cytochrome P450 (CYP). » Tous liés à l’exposition au glyphosate.
Ce qui est particulièrement alarmant, c’est qu’en avril 2016, Anresco – un laboratoire agréé par la Federal Drug Administration (FDA) des États-Unis utilisant l’un des tests les plus fiables pour analyser les résidus de glyphosate – a testé quelque 29 aliments couramment trouvés à la vente. Les résidus de glyphosate aux concentrations les plus élevées ont été trouvés dans les Cheerios General Mills, les Cheerios aux noix et au miel, les crackers Rita de Stacy, les crackers Ritz, les biscuits à l’avoine de Lucy, les cookies au chocolat noir Kashi, les petits gâteaux à la crème d’avoine Debbie et les Oreos dits soi-disant céréales et collations « saines ».
« Franchement, un niveau aussi élevé de contamination au glyphosate dans Cheerios, Doritos, Oreos et Pita Chips est alarmant et devrait être un avertissement pour tout parent essayant de nourrir ses enfants de manière saine et non toxique » a déclaré Dave Murphy , directeur exécutif de Food Democracy Now.
L’EPA fixe une « limite maximale de résidus » (LMR), également appelée tolérance, pour les résidus de pesticides sur les aliments comme le maïs et le soja. Les LMR pour le glyphosate varient en fonction du produit. En Juin 2017, la FDA a repris son évaluation du glyphosate dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire, après avoir abandonné les tests l’année d’avant.
La liste des cultures communes desséchées au glyphosate avant la récolte est longue et alarmante. Selon l’EPA, le glyphosate est utilisé aux États-Unis sur au moins 70 cultures vivrières différentes : céréales, épinards, avocats, amandes, noix, figues, prunes, raisins, kiwis, citrons, pamplemousses, pistaches, cacahuètes et grenades. L’utilisation répandue du glyphosate le rend presque impossible à éviter, et des tests d’échantillons montrent 93 % de tests positifs pour le glyphosate dans leurs corps.
Comment éviter le glyphosate
Quelque soient nos efforts pour manger sain, ce produit chimique envahissant est extrêmement difficile à éviter ! Il est maintenant utilisé sur la plupart des cultures conventionnelles, et est si répandu dans notre environnement, que ses résidus se manifestent dans les eaux de ruissellement, les cours d’eau, les lacs et la pluie. Il peut être transporté dans l’air, de sorte que les aliments biologiques ont maintenant des traces de glyphosate. On l’a trouvé dans le miel, les céréales, la viande, l’eau potable, les préparations pour nourrissons, les frites, les biscuits, les fruits et même le lait maternel !
Ce que vous pouvez faire pour éviter ou minimiser votre exposition au glyphosate :
- Bien sûr, manger bio autant que possible. Surtout si vous choisissez de manger des céréales et des légumineuses, qui ont certains des niveaux les plus élevés de glyphosate. En fait, la recherche a montré que manger un régime bio pendant 1 semaine réduit l’exposition de pesticide dans l’alimentation de 90%.
- Évitez de manger des grains autant que vous le pouvez – ils augmentent le taux de sucre dans le sang, augmentent la résistance à l’insuline et entraînent une prise de poids lorsqu’ils sont consommés de façon excessive de toute façon.
- Évitez tous les aliments transformés à moins qu’ils ne soient 100% biologique.
- Buvez du vin bio.
- Mangez de la viande, de la volaille, des œufs, du beurre et des produits laitiers provenant à 100% d’animaux de pâturage ou nourris organiquement.
- Achetez local autant que possible.
- Mangez des aliments riches en soufre comme les œufs, le fromage biologique, les oignons et l’ail. L’exposition au glyphosate dans le corps épuise le soufre et affecte également les voies du sulfate.
- Mangez beaucoup d’aliments fermentés et de probiotiques. Les aliments fermentés avec une culture vivante d’acétobacter sont particulièrement importants. Cela inclut le vinaigre de cidre de pomme biologique, la choucroute, le kimchi, le kombucha, les fromages et le yogourt.
- Consommez des suppléments avec du glutathion et du manganèse – deux nutriments que le glyphosate épuise.
- Exposez-vous beaucoup au soleil pour que votre corps puisse produire de la vitamine D, ou compléter avec de la vitamine D3.
Détoxifiez votre corps de glyphosate
Manger un régime propre et biologique, et être conscient des origines de votre nourriture, aidera grandement à réduire les niveaux de glyphosate et autres pesticides toxiques dans votre système.
Tandis que Monsanto tente de conserver un pouvoir mondial sur notre chaîne d’approvisionnement alimentaire, nous, en tant qu’individus, pouvons prendre le contrôle de ce que nous mettons dans notre corps, et des toxines que nous voulons éviter. Prenons une position ferme contre Monsanto en choisissant des aliments biologiques et locaux.
Note personnelle de Catherine : bien que j’aie suivi toutes les nouvelles sur le glyphosate au cours des 5 à 10 dernières années, je n’ai jamais vraiment pensé que cela m’avait affecté. Je mange principalement des aliments à faible teneur en grains et je me concentre sur les aliments biologiques à base de plantes et les viandes élevées naturellement. Cependant, au milieu des années 90, probablement vers 1995-96, juste après l’introduction des plantes OGM résistantes au Roundup, ainsi que l’utilisation considérablement accrue du Roundup, je suis devenue très allergique au blé/gluten, et peu de temps après allergique aux produits du maïs, ainsi que du soja. Peu de temps après, j’ai développé aussi une allergie aux noix et aux arachides. Je suis maintenant si sensible, qu’il suffit seulement de traces de ces aliments pour provoquer chez moi une réaction allergique.
La chose la plus révélatrice, cependant, est que lorsque je me suis rendue au Pérou, en Équateur et au Népal, j’ai pu manger – sans réaction notable – du blé, du maïs, ainsi que des noix et des arachides ! C’était incroyable ! Plus important encore, ces pays n’utilisent pas de glyphosate sur leurs cultures, pour l’instant.
Les références :
https://www.alexfergus.com/blog/how-to-protect-yourself-from-glyphosate
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3945755/
https://enveurope.springeropen.com/articles/10.1186/s12302-016-0070-0
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3945755/
http://www.glyphosate.eu/glyphosate-basics/history-glyphosate
https://health.ucsd.edu/news/releases/Pages/2017-10-24-exposure-to-glyphosate-chemical-found-in-weed-killer-increased-over-23-years.aspx#.We9Y-2vV0Ih.facebook
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10854122
https://www.ecowatch.com/epa-monsanto-glyphosate-cancer-2054307830.html
https://www.ecowatch.com/monsanto-glyphosate-cheerios-2093130379.html
https://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2013/06/09/monsanto-roundup-herbicide.aspx