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par Cat Ebeling — coauteur de best-sellers : La Cuisine Brûleuse de Graisses,~ Le Top 101 des aliments qui combattent le vieillissement~ Stoppez votre Diabète~ La Vérité sur la Testostérone (*nouveau !!!)
On l’appelle « flegme », « mucus », « morve », « glaviots » ou encore « crottes de nez », et certains d’entre nous en produisent plus que d’autres. On renifle, on renâcle, on se racle la gorge, on tousse et on crache. Et ce n’est pas très ragoûtant.
Nous en avons tous environ 1 à 1,5 litre qui circule dans notre organisme chaque jour, et certains en produisent davantage que d’autres. Il peut être épais, vert, jaune, brun ou clair et fluide. C’est toujours du mucus, et il joue un rôle vital dans notre corps.
Mais qu’est-ce que cette substance visqueuse au juste ?
Le mucus est une substance lubrifiante et protectrice composée principalement d’eau et d’une molécule formant un gel appelée mucine. Le mucus tapisse le nez, les sinus, les yeux, la bouche, le système digestif, le vagin, et d’autres zones encore.
Le mucus sert à protéger les zones sensibles, à éliminer la saleté, le pollen et d’autres agents pathogènes, et à maintenir les tissus hydratés. Il lubrifie aussi les organes et les cavités du corps, ce qui permet à tout de bouger librement sans que les choses ne se collent entre elles. Aïe !
Certaines cellules de ces zones du corps libèrent un mélange de protéines, de sels, de graisses et de molécules immunitaires, tandis que d’autres cellules recouvertes de minuscules projections en forme de poils appelées cils balayent le mucus. Un peu comme un système de nettoyage automatique dans votre corps.
On remarque surtout le mucus dans les passages nasaux et la gorge, car c’est là qu’il attrape la poussière, les particules, le pollen et les agents pathogènes, devenant alors épais et collant. Parfois, il peut s’écouler dans votre gorge, vous obligeant à vous racler la gorge fréquemment.
Le flegme est aussi du mucus, mais il se retrouve dans les poumons, souvent à cause de l’inhalation d’air irritant, d’un rhume, d’une infection respiratoire basse, ou du pollen inhalé. Le flegme aide à expulser certains de ces éléments que vous avez respirés.
Le flegme se forme également lorsque vous êtes malade, et qu’un virus descend dans vos voies respiratoires inférieures. Ce virus irritant, et la réaction immunitaire qui en découle, provoquent l’accumulation de mucus épais dans les bronches et les poumons. Résultat : vous crachez des morceaux épais de mucus jaune, vert ou brun, appelés flegme.
Notre corps produit du mucus en permanence, mais on ne le remarque vraiment que lorsqu’il devient épais et excessif. En réalité, votre corps produit environ 1 à 1,5 litre de mucus par jour.
Qu’est-ce qui cause un excès de mucus ?
- Produits laitiers, en particulier les produits laitiers conventionnels
- Inflammation liée aux céréales, comme le gluten
- Sensibilité aux solanacées (tomate, aubergine, poivron, etc.)
- Huiles végétales de graines, comme l’huile de tournesol, carthame, coton, soja, maïs, canola, etc.
- Rhumes, grippe, covid et autres infections respiratoires
- Inhalation de fumée, de poussière, de poils d’animaux, de spores de moisissure et de pollution de l’air
- Certains médicaments, comme la pilule contraceptive ou les médicaments contre l’hypertension
- Grossesse
- Reflux acide
- Tabagisme
- Asthme
- Mucoviscidose
- BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive)
- Déshydratation
- Alcool
- Inflammation excessive, n’importe où dans le corps
Stoppez ce goutte-à-goutte constant…
Beaucoup de gens souffrent de problèmes de mucus chroniques sans en comprendre la cause – ni savoir que cela peut être éliminé.
Mais il est tout à fait possible de réduire et/ou éliminer cette sécrétion agaçante.
Il existe différentes façons de réduire ou de fluidifier les sécrétions de mucus, naturellement ou médicalement.
Plongeons dans le sujet…
1. L’alimentation
L’alimentation est le facteur le plus important dans la production excessive de mucus, et cela peut varier d’une personne à l’autre. Cependant, certains aliments provoquent davantage de mucus chez la majorité des gens.
Parmi eux, on trouve les produits laitiers conventionnels et transformés, qui peuvent poser un vrai problème, surtout si vous êtes allergique ou sensible aux produits laitiers. Le lait peut provoquer nez bouché, sinus obstrués, et même des glaires dans la gorge. Passer aux produits laitiers crus ou issus de vaches A2 peut éliminer cet aliment qui encrasse de mucus.
D’autres aliments qui contribuent à la production de mucus sont tous les types de céréales, en particulier le gluten, le maïs et le soja. Les céréales raffinées et transformées sont les pires. Les céréales provoquent une inflammation généralisée dans le corps, ce qui entraîne une surproduction de mucus.
Un groupe d’aliments souvent oubliés mais responsables de mucus en excès sont les solanacées. Beaucoup de personnes sont sensibles à l’un ou plusieurs de ces aliments sans le savoir. Il n’est pas nécessaire d’avoir une réaction violente : parfois, la production de mucus est le seul symptôme visible. Les solanacées incluent :
- la pomme de terre blanche,
- toutes les variétés de poivrons,
- les tomates (notamment celles en conserve ou cuites),
- l’aubergine,
- le gombo (okra),
- et même les baies de goji.
D’autres aliments, comme certains fruits et légumes, peuvent aussi provoquer un excès de mucus, notamment les légumes à feuilles vertes et les crucifères. Bien qu’ils soient souvent perçus comme sains, chez certaines personnes, ils peuvent irriter le système digestif, entraînant davantage de mucus ou de glaires. Exemples :
- épinards,
- chou frisé (kale),
- chou,
- bananes,
- pommes de terre.
L’un des pires responsables de mucus et d’inflammation est l’usage d’huiles végétales industrielles, telles que :
Ces huiles sont hautement inflammatoires pour le corps et les voies respiratoires. Beaucoup de personnes asthmatiques constatent une aggravation de leur inflammation et des difficultés respiratoires après consommation de ces huiles.
Le sucre raffiné (saccharose) aggrave aussi fortement l’inflammation et la production de mucus. De plus, le sucre affaiblit considérablement le système immunitaire, vous rendant plus vulnérable aux rhumes, à la grippe et aux infections bactériennes, qui à leur tour augmentent la production de glaires.
Les boissons alcoolisées, surtout la bière et le vin, peuvent également augmenter la production de mucus. L’alcool irrite le système digestif, ce qui pousse le corps à produire plus de mucus. Les pires boissons dans ce cas sont la bière brune et le vin rouge, qui contiennent beaucoup de levures, moisissures et histamines, provoquant nez bouché et sinus congestionnés.
2. Allergènes irritants dans votre environnement
Cela peut être plus facile à dire qu’à faire, mais lorsque du pollen, de la poussière, des poils d’animaux ou d’autres allergènes flottent dans l’air, il vaut mieux réduire votre exposition.
Si ce sont les pollens des plantes ou des arbres qui vous gênent, il est préférable de rester à l’intérieur avec la climatisation ou un purificateur d’air.
Si ce sont des allergènes d’intérieur, aspirer régulièrement et dépoussiérer souvent peut aider.
Un élément qui fait une énorme différence pendant la saison des allergies, c’est d’éliminer les aliments qui augmentent l’inflammation et la production de mucus.
Personnellement, j’ai constaté qu’éviter toute consommation de céréales, de sucre, ainsi que certaines solanacées, a un impact très positif sur ma réaction face aux allergènes environnementaux.
Donc, avant d’enfermer votre chien ou de vous cloîtrer à l’intérieur, faites quelques ajustements sains dans votre alimentation, et vous pourriez constater que votre nez qui coule, votre toux, et vos yeux larmoyants disparaissent pendant la saison des allergies… si vous évitez les aliments inflammatoires.
Une autre pratique utile est d’utiliser un Neti pot (rinçage nasal) durant la saison des allergies, ou quand vous êtes exposé à des allergènes dans l’air.
Cela permet de rincer les substances irritantes et de réduire le mucus dans les voies nasales et les sinus.
3. Les médicaments
Les médecins conventionnels vous recommanderont généralement de prendre des décongestionnants, des antihistaminiques et des sprays nasaux.
Cependant, je ne suis pas un grand adepte de ces remèdes, car ils ont souvent des effets secondaires indésirables (ce qui n’est pas surprenant).
Décongestionnants
Les décongestionnants courants peuvent être efficaces, mais ils ont aussi un effet extrêmement asséchant pour le corps et peuvent provoquer une déshydratation, car ils agissent de manière systémique. Ils assèchent même les yeux, les rendant irrités et piqueux. Un effet secondaire fréquent des décongestionnants est une sensation de nervosité, d’agitation – un peu comme si vous aviez trop de caféine. Et ce n’est pas agréable à aucun moment de la journée… encore moins le soir, car cette nervosité peut perturber gravement le sommeil. Les décongestionnants resserrent aussi les vaisseaux sanguins, ce qui peut entraîner une augmentation dangereuse de la pression artérielle.
Antihistaminiques
De leur côté, les antihistaminiques peuvent être très asséchants, mais en plus, ils provoquent souvent une sédation importante, vous rendant somnolent et groggy.Alors certes, vous aurez peut-être moins de mucus… mais vous risquez de ne plus pouvoir fonctionner normalement sous l’effet de ces médicaments.
Sprays nasaux
Les trois types de sprays nasaux les plus couramment utilisés sont les stéroïdiens, les antihistaminiques et les décongestionnants.Bien que les sprays nasaux puissent temporairement dégager le nez, on peut devenir physiquement dépendant en très peu de temps.
Les sprays nasaux provoquent un effet rebond : ils resserrent les vaisseaux sanguins du nez, ce qui réduit les tissus enflés et facilite la respiration. Mais une fois l’effet dissipé, la respiration devient encore plus difficile et la production de mucus augmente. Comme les décongestionnants, ces sprays peuvent aussi faire grimper dangereusement la tension artérielle. Une solution saline en spray nasal est probablement l’option la plus sûre pour fluidifier le mucus.
Expectorants
Les expectorants aident à détacher et fluidifier les glaires dans la poitrine, facilitant leur expulsion par la toux et le nettoyage des bronches et des poumons. Les expectorants classiques favorisent la toux, tandis que certains médicaments antitussifs suppriment la toux irritative.
Un sirop de sureau (à base naturelle), par exemple, utilise des extraits de baies de sureau pour aider à dissoudre les glaires et faciliter une toux plus productive.
4. Solutions naturelles
En plus des changements alimentaires, il existe plusieurs traitements efficaces pour réduire la quantité de mucus produite et en diminuer la viscosité (épaisseur).
Hydratation
Le simple fait de boire plus d’eau ou de liquides peut aider à fluidifier les sécrétions. Puisque le mucus est un fluide corporel, tout ce qui augmente l’hydratation du corps aidera à rendre le mucus plus fluide. Le corps humain est composé d’environ 60 % d’eau (plus ou moins 15 %). Perdre seulement 3 % de votre poids en eau peut entraîner une déshydratation.
Neti pot (rinçage nasal)
Le Neti pot aide à nettoyer les allergènes, la poussière et les poils d’animaux présents dans le nez, tout en rinçant les sinus. Il s’utilise avec une solution d’eau salée et est facile à utiliser. Vous pouvez également acheter un spray nasal salin en pharmacie, qui fonctionne de manière similaire au Neti pot.
Huiles essentielles
L’un de mes moyens préférés consiste à utiliser des huiles essentielles pour dégager les sinus, les bronches et même les poumons. Les huiles suivantes sont particulièrement efficaces contre la congestion et le mucus :
- huile d’eucalyptus,
- huile de menthe poivrée,
- huile de lavande,
- huile d’arbre à thé (tea tree),
- huile de romarin,
- huile d’origan.
L’une des meilleures façons de les utiliser est de mettre quelques gouttes dans de l’eau bouillante ou presque bouillante, de vous pencher au-dessus de la casserole et de couvrir votre tête avec une serviette pour piéger la vapeur et les huiles essentielles.
Respirez profondément.
Compléments naturels
Tout ce qui est à base de baies de sureau fonctionne très bien pour dissoudre et réduire le mucus. La N-acétylcystéine (NAC) est un complément réputé pour les poumons, qui a montré des résultats positifs chez les patients atteints de BPCO avancée, en aidant à réduire les glaires et à fluidifier le mucus. Le gingembre – qu’il soit frais ou en gélule – est également très efficace contre le mucus. La bromélaïne (extraite de l’ananas) et les enzymes pancréatiques sont souvent recommandées pour réduire et fluidifier les glaires et le mucus dans le corps.
Faire ces changements dans votre alimentation, votre hygiène de vie, et y associer des compléments naturels adaptés vous aidera à réduire votre production de mucus et à éliminer cette envie constante de vous racler la gorge ou de vous moucher.
Références
https://www.medicalnewstoday.com/articles/324570
https://newsinhealth.nih.gov/2020/08/marvels-mucus-phlegm
https://www.respiratorytherapyzone.com/vegetable-oils-are-damaging-your-lungs/
https://www.healthline.com/health/cold-flu/how-to-get-rid-of-phlegm
https://ezyschooling.com/parenting/expert/five-foods-that-flush-out-mucus-from-the-body
https://www.everydayhealth.com/sinus-health-guide/sinus-congestion-and-mucus.aspx
